Il semble que toutes les guerres aient été perdues.
Quelques combats gagnés bien sûr, avec le chant des lendemains, Sisyphe a de belles années devant lui.
Nous aussi sommes les enfants du vent.
(Ne jamais désespérer. Rappelons nous le pessimisme de la raison et l’optimisme de la volonté de Gramsci, Antonio, sans oublier ses 11 années passées en prison avant d’y mourir).
Mais regardons nous vivre.
Travail, emploi, job, taf, turbin, chagrin, gagne-pain,
nos usures.
Quelques images prises au cours de ma vie:
Ainsi:
les écrasés,
les dominés,
les démolis,
les écrabouillés,
les méprisés,
les élimés,
les saccagés,
les déglingués,
les piétinés,
les foutus,
les étouffés,
les brisés,
les écorchés,
les éclatés,
les brutalisés,
les cassés,
les humiliés,
les blessés,
les cabossés,
les effondrés,
les laissés,
les délaissés,
les usés,
les étouffés,
les exécutés,
les écorchés,
les détruits,
les broyés,
les dévastés,
Comment résister au désastre ?
Sisyphe se syndique et laisse le rocher au bas de la colline.
Quelques jours et nuits passées en 1978 à Flins, dans l’usine Renault ou les ouvriers des presses s’étaient mis en grève pour une augmentation de 300 francs de leur salaire. (environ 150 euros aujourd’hui).
Je ne me souviens plus du succès ou non de la grève,
Carlos Ghosn, et son ancien salaire de 8489,06 euros par jour, dimanches et jours fériés compris, ne doit pas non plus s’en souvenir.
Eviter, esquiver, ruser, parer les coups, (clin d’oeil à Michel de Certeau),
ou bien,
avant que la guerre ne nous dévore et juste avant de tirer le fil rouge du malheur,
Nous savons que les cerises et leur temps reviennent chaque année, avec leur goût merveilleux de bonheur.
Ainsi,
Catherine , Catherine Rauscher,qui partage ma vie,
ouvre son atelier
les 20, 21, 22, 23 mai prochains
à l’occasion des Portes ouvertes des Ateliers d’Artistes de Belleville.
C’est au 18 rue de Tourtille, métro Belleville, de 14 à 20h.
Sa peinture creuse le sillon de la vie vivante, toutes inquiétudes confondues.
Voilà.
Et en ces jours de malheurs guerriers,
réécoutons Zao et son Ancien combattant:
ISABELLE ABIVEN
Mai 8, 2022 at 8 h 06 min
Olala merci André. C’est puissant.
JEA
Mai 8, 2022 at 9 h 13 min
magnifique-merci Andre! JEA
Laurent Dujat
Mai 8, 2022 at 11 h 45 min
Nous viendrons!
Bises
Laurent et Christine
Catherine Gégout
Mai 8, 2022 at 11 h 50 min
Merci André… que dire?
Laurent Dujat
Mai 8, 2022 at 11 h 59 min
belles, belles images, quand les exposes-tu?
Philippe Rauscher
Mai 8, 2022 at 12 h 38 min
Images puissantes comme toujours. Merci André.
Jorge Alvarez
Mai 8, 2022 at 18 h 44 min
Bravo André ! Toujours solidaire.
Michel Grosman
Mai 8, 2022 at 19 h 23 min
Tjs pertinent et humain en diable
Nicolas Devers-Dreyfus
Mai 8, 2022 at 20 h 27 min
Merci André pour tant de belles photos qui donnent à voir pour toute une génération le quotidien et sa poésie, les luttes de notre peuple.
Et ma fidèle amitié
jeanne Baillargeon
Mai 8, 2022 at 23 h 37 min
Belle reconnaissance d’un monde occulté à qui l’on doit tant .
Martine Moëllic
Mai 9, 2022 at 9 h 06 min
Merci André, cela donne de la force.
Amélie Gautier
Mai 9, 2022 at 9 h 23 min
Merci tellement, André !
nadia monteggia
Mai 9, 2022 at 10 h 44 min
m
Merci pour tes images cher André, les temps ne sont plus à la plainte mais bien à la lutte, au courage de la pensée e de l’action.
Eric Madelaine
Mai 9, 2022 at 16 h 54 min
Merci André ! En espérant qu’il se passe quelque chose le 19 juin au soir ! Et succès aux artistes de Belleville dont ta Compagne ! Éric
Esther
Mai 9, 2022 at 19 h 12 min
Merci!!!
patrick duchaille
Mai 9, 2022 at 22 h 00 min
bravo André pour ces belles images et merci pour lse jolies pensées qui les accompagnent
c’est bon, ça réchauffe le cœur !
Amitiés
Patrick
sylviane fabre
Mai 10, 2022 at 12 h 14 min
merci André pour ce texte magnifique, merci Catherine pour l’expression de ta peinture.
Anne LIPP
Mai 12, 2022 at 10 h 17 min
Merci André pour ce bel éclairage en photos et en texte des opprimés / oubliés
Irene Quesnay
Mai 12, 2022 at 13 h 56 min
Flins,
Force des ces images, tes photos, André,
ces visages, regards, témoins de solitude rassemblées dans la lutte de cette grève.
Ecart infime entre le Seul et l’Ensemble qui produit ce vacillement si vivant de réalité.
Ce groupe rapproché autour de l’écran dans une usine immense qui donne envie d’y être
et m’en rappelle une autre;
amitié, joli mois de mai, Catherine, André
Irène
anita fernandez
Nov 19, 2022 at 14 h 33 min
Merci beaucoup, je ne trouve pas le « souligné » sur la machine pour insister sur le mot « beaucoup », images et textes sont vraiment très beaux, ça fait du bien à regarder… Je t’embrasse,
Anita